Déterninées, le balado de Premières en affaires

24 janvier 2021

Mise à jour le 24 novembre 2023

Déterminées - C’est le titre de la série balado de Premières en affaires qui a été lancée le 8 mars 2022 à l’Hôtel Germain de Montréal, à l’occasion de la journée des femmes.

C’est aussi le tempérament de Marilyne Bouchard de BKIND, de Julie Roy de Roy Entretien ménager, de Karine Joncas de Karine Jonas Cosmétiques et de Sophie Boulanger de Bon Look : ces quatre femmes d’affaires ont résolu de mener leurs entreprises vers de prochains sommets.

Patrimoine personnel, apport de capitaux et alliances qui changent la donne : elles confient à Isabelle Maréchal un autre regard sur leur entreprise.

Karine Joncas a fondé sa ligne de cosmétiques il y a 20 ans. La ligne commercialise aujourd’hui plus de 50 produits et fait directement concurrence aux géants de l’industrie de la beauté en pharmacie. Formulation en laboratoire, marketing de proximité et gestion de patrimoine : Karine Joncas livre les ingrédients d’une recette gagnante à Isabelle Maréchal.

Julie Roy est la propriétaire unique d’une entreprise fondée par son grand-père il y a 67 ans. La marque employeur est l’atout le plus distinctif de cette entreprise d’entretien ménager qui est l’un des plus gros employeurs du Québec. Julie aborde sans détour avec Isabelle Maréchal les paramètres d’une continuité qui rime avec croissance. Épisode à venir le 8 février 2022.

Sophie Boulanger a révolutionné le marché des lunettes de vue en proposant des montures abordables et tendance. Elle vient de céder une partie de son entreprise pour rejoindre un grand groupe d’affaires et gagner des parts de marché. Pour atteindre cette place enviable dans le secteur de la lunetterie, elle a su miser sur le numérique et implanter des boutiques très nichées.

Marilyne Bouchard a lancé BKIND en 2014. Cette marque beauté s’est fait connaître avec du shampoing en barre écologique. Succès instantané pour la jeune femme et son label. L’entreprise compte aujourd’hui 20 employés et consacre 25 % de son chiffre d’affaires à la publicité. Marilyne gère encore sa croissance de façon très artisanale. Alors que l’entreprise franchit de nouveaux sommets, le défi sera de la structurer dans les prochaines étapes..

Déterminées. Ce qu’elles ont dit à Isabelle Maréchal

Karine Joncas a fondé sa ligne de cosmétiques il y a 20 ans. La ligne commercialise aujourd’hui plus de 50 produits fait aujourd’hui directement concurrence avec les géants de l’industrie de la beauté en pharmacie. Formulation en laboratoire, marketing de proximité et gestion de patrimoine : elle livre les ingrédients d’une recette gagnante à Isabelle Maréchal.

«On finance encore nous-mêmes nos projets. Nous n’avons pas d’investisseurs, pas d’actionnaires. Nous avons en ce moment peu d’endettement et on n’utilise peu nos marges de crédit. Par contre, c’est important d’utiliser l’endettement comme un outil pour avoir un certain levier financier. Aux jeunes entrepreneur.e.s, j’ai envie de dire: voyez grand, vous pouvez tout réaliser. Mais il n’y a pas de magie, il faut travailler.»

Julie Roy est la propriétaire unique d’une entreprise fondée par son grand-père il y a 67 ans. La marque employeur est l’atour le plus distinctif de cette entreprise d’entretien ménager qui est l’un des plus gros employeurs du Québec. Julie aborde sans détour avec Isabelle Maréchal les paramètres d’une continuité qui rime avec croissance.

«Nous investissons tous les bénéfices dans l’entreprise. Si on croit en un projet et que nous n’avons pas l’argent nécessaire pour le réaliser, on n’hésite pas à s’endetter. Pour le moment, la compagnie est entièrement privée, mis je serais ouverte à aller chercher un actionnariat externe si je suis convaincue que ça nous amener ailleurs.»


Sophie Boulanger a révolutionné le marché des lunettes de vue en proposant des montures abordables et tendance. Elle vient de céder une partie de son entreprise pour rejoindre un grand groupe d’affaires et gagner des parts de marché. Pour atteindre cette place enviable dans le secteur de la lunetterie, elle a su miser sur le numérique et implanter des boutiques très nichées.

«Un partenariat d’affaires, c’est un peu comme un mariage. Une bonne convention d’actionnaires, c’est essentiel pour partir sur de bonnes bases.  Si vous aviez, en onze ans, ne nombre de fois qu’on a failli faire faillite. Aucun entrepreneur ne vous le dira, mais on traverse tous des situations difficiles.»

Marilyne Bouchard a lancé BKIND en 2014. Cette marque beauté s’est fait connaître avec du shampoing en barre écologique. Succès instantané pour la jeune femme et son label. L’entreprise compte aujourd’hui 20 employés et dédie 25% de son chiffre d’affaires à la publicité. Marilyne gère encore sa croissance de façon très artisanale. Alors que la croissance franchit de nouveaux sommets, le défi sera de structurer l’entreprise dans les prochaines étapes.

«Les valeurs de mon entreprises venaient du cœur et c’est devenu par la suite un atout marketing. BKIND, c’est ma vie, je ne serai pas encore prête à avoir des actionnaires. En ce moment, c’est moi le chef des finances. Mais l’entreprise grandit et je sens que vais devoir bien m’entourer pour ne pas mettre le bateau en danger.»


Cette série balado de Premières en affaires a été réalisée grâce à l’appui du Gouvernement du Canada avec le soutien de la CDPQ et la Sun Life. 

 
 
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